Recherché autour de la respiration. Ce n’était pas forcément un travail d’autoportrait : peu de gens apprécient de se noyer à moitié pour une photo.
C’est un travail en deux sessions. La première, positive, est une bouffée d’air : on remonte à la surface ( accessoirement la photo est prise du dessus). La seconde est le revers de la médaille(d’or ?), la noyade.
Une des commandes en histoire de l’art a été de faire une photo en reprenant les critères des mouvements artistiques : renaissance, baroque, maniérisme et… rococo.
Le rococo s’est développé à travers l’Europe au XVIIIe siècle. Il est principalement architectural, mais aussi pictural. La peinture Rococo se traduit par des couleurs vives et des formes rondes dans des scènes où règnent l’amour et la volupté.
Enfin un travail où mon corps “généreux” va avoir sa place !
2ème année d’école. On remet l’auto-portrait sur la table ! Histoire de voir l’évolution disaient-ils…
J’ai donc voulu continuer ce travail sur mon corps, cette introspection. Je n’y suis pas allée avec tendresse… Ce n’est pas comme si j’en avais eu souvent pour moi mais je n’ai pas cherché non plus à atténuer l’impact de ces images.
Les fleurs éclosent, les insectes infestent le jardin… Et surtout c’est les vacances !
L’occasion pour moi de rentrer dans ma campagne périgourdine ! ! Et l’occasion également de renouer avec mes débuts dans la photo : la macro-photographie ! Ça a beau être très éloigné de ce que je fais habituellement une petite macro au printemps, c’est toujours agréable !