Anaïs
Juillet 2015
Il fait chaud.
La jeune fille de l’été a chaud.
Trop chaud pour rester sous le soleil.
La jeune fille s’enfonce sous la terre…
Il fait bon maintenant, les voûtes sont fraiches, froides même ; austérité oubliée, balafrée, aveuglée par les éclats de la torche.
La pierre est blanche… mais rougit parfois devant les charmes de l’adolescente.
Cette dernière essaye, s’habille, se déshabille, se chausse, se déchausse, éclate de rire lorsqu’elle voit qu’elle a mis ses chaussures avant sa jupe…
Elle touché ses cheveux, prend la pose, fait la moue, ça né va pas, elle sert les genoux, soupire, fume, recommence, cligne des yeux…
La jeune fille s’éblouit dans le noir.
La jeune femme éblouit le noir.