Vêtements, habits, costumes, uniformes et tailleurs, fringues, nippes et sapes
caparaçonnant et sanglant, nous faisant caméléon ou ara, merle ou paon…
Quels que soient leurs noms, leurs formes, les tissus ou les matériaux, leur originalité ou leur standardisation ;
Quel que soit le message qu’ils donnent de leur porteur, les vêtements sont notre deuxième peau.
Ils ridiculisent M. Jourdain mais, couleur de lune, de soleil ou du ciel, métamorphosent en princesses les Belles et les Bêtes, rendent le plus minable des gars en bel officier admirable : Ah ! L’attrait de l’uniforme ! L’habit, pourtant, né fait pas le moine.…
La vraie nudité n’est pas celle de notre corps, mais bien celle de ces oripeaux d’autant plus impudiques qu’ils se disent neutres. Ôtons ces bouts de chiffons qui nous collent à la peau.
Hors les carcans des codes sociaux, hors les signes d’autorité et de pouvoir.